Jusqu'au 24 février au Frac Centre-Val de Loire, l'exposition Madrid 68 revient sur l'aventure du Centre de Calcul de l'Université de Madrid qui a réuni artistes, architectes, ingénieurs, scientifiques et intellectuels autour des possibilités offertes par le calcul automatique généré par l'informatique.
Quand l'art rencontre l'informatique
Ces pionniers forment alors une communauté dont l'expérience collective autour de la rencontre entre art et informatique réaffirme une autre forme de production artistique, à la croisée des disciplines.
Enrique Salamanca, Doble cinta cilindros, 1971 Courtesy Galerie José de la Mano, Madrid © ADAGP, Paris, 2018
Cette première exposition en France permet d'introduire la scène expérimentale espagnole des années 1960-1980 dans un paysage européen et américain de la radicalité, de la prospective et de l'utopie en architecture - l'Architecture radicale en Italie, l'Architecture visionnaire en Autriche, la Pop Architecture en Angleterre ou encore la Prospective en France.
Jeter des ponts entre le virtuel et le monde réel
Le Centre de Calcul ouvre l’écriture à d’autres horizons d’expérimentation tels que la musique et les arts plastiques tout en s’inspirant des nouvelles théories linguistiques de Noam Chomsky (les grammaires génératives) et de l’information de Max Bense, que sur l’héritage de la poésie expérimentale espagnole.
José María Yturralde, Figura Imposible, 1973 Courtesy Galería Javier López y Fer Francés, Madrid
L’exposition, déploie de manière exhaustive, l’œuvre historique de Javier Seguí de la Riva, et forme le corpus nécessaire pour comprendre le contexte de l’époque et relier entre elles les œuvres des architectes et des artistes dans un questionnement permanent autour des cohabitations entre imaginaire et expérimentation.
La rédaction tient à préciser que tout ou partie de cet article est extrait d'un communiqué de presse