Le skate est né dans l’univers urbain. Les espaces de la ville, ses plis, ses vides, ses bords, et ses périphéries sont le terrain de jeu des skateurs.
On observe un double phénomène : les formes modernes ont produit le skate, et la pratique du skate participe de la fabrication de la ville. Une multitude d’espaces sont construits et pensés pour le skate ou détournés à l’usage des skateurs.
L’ambition de landskatinganywhere est de faire connaître et reconnaître la pratique du skate dans sa dimension culturelle et artistique. Il s’agit aussi d’apprécier la place du skateur qui propose une autre manière de voir la ville et l’architecture et de pratiquer l’urbain.
L’exposition est introduite par le film de Raphaël Zarka, artiste et skateur, qui met immédiatement le visiteur en contact avec les skateurs. Elle revient sur l’histoire de la pratique du skateboard, via des archives dont des documents inédits prêtés par des skateurs.
Elle présente une série de projets récents de skateparks en France, au Japon, en Espagne, en Belgique ou encore en Finlande, et explore une trentaine de skateparks en France via des maquettes, des dessins, et au travers du regard des photographes Olivier Amsellem, Maxime Delvaux, Stéphane Ruchaud, et Cyrille Weiner.
En s’associant à des acteurs des cultures urbaines de la métropole, arc en rêve veut faire vivre le projet «hors les murs». Les skateurs ont imaginé des micro-dispositifs adaptés à différentes situations dans la ville. À travers ces actions, arc en rêve prend en compte les conflits d’usages, et souhaite mettre en mouvement et en partage un regard renouvelé sur les paysages urbains. Des rencontres publiques auront lieu à arc en rêve pour échanger sur les pratiques contemporaines de la ville en liberté.
La rédaction tient à préciser que tout ou partie de cet article est extrait d'un communiqué de presse