À compter du 24 avril et jusqu’au 4 mai, la Galerie du CROUS de Paris présente l’exposition Brut par Capucine Balay et Claire Berres, toutes deux diplômées de l’École Spéciale d’Architecture.
L’événement regroupe de nombreux travaux menés par les deux artistes autour de l’architecture, à travers une série de pièces graphiques et de maquettes aux échelles variées.
L’architecture, la nature et le temps
Leurs réalisations découlent d’un intérêt porté sur le rapport de l'architecture au temps, sur son dialogue avec l’histoire et sur la mise en place de cadrages et de contrastes entre ombre et lumière.
Capucine Balay et Claire Berres pensent constamment l'architecture à travers les mécanismes présents dans la nature, où l’habitat et le lieu spirituel sont inspirés de grands principes japonais.
Elle mènent, en parallèle, une réflexion autour des lieux laissés à l’abandon et la conception d’une architecture qui évolue avec la dégradation de son site.
L’érosion de la matière
À l'image des travaux réalisés et exposés autour de l’érosion des falaises en Pays de Caux, dont l'enjeu était de non pas lutter contre le recul de la falaise, mais d’en laisser une trace.
Etretat 2020, Projection, 75 x 205 cm, 2017 - Etretat 2070, Projection, 75 x 205 cm, 2017 - Crédit : Capucine Balay, Claire Berree via DP Galerie du CROUS
Inspirées par les bunkers présents le long de la côte désormais marqueurs du retrait, elles proposent une réflexion autour de la dégradation de la roche des falaises au fil du temps qui se font les repères visuels et temporel de leur recul.
L'espace d'exposition
La Galerie d’art du Crous de Paris entend promouvoir le travail de jeunes artistes, étudiants ou récemment diplômés issus des écoles nationales supérieures d’art ou d’universités.
Après sélection par un jury composé de professionnels du monde de l'art contemporain, les exposants profitent de cet espace pour se confronter au regard de la critique et du public.
La Galerie accueillera une seconde exposition d'architecture dès le 9 mai, intitulée La possibilité d’un relief par Sirine Ammar. Elle s'articule autour de photographies d’architectures vernaculaires, de territoires urbains en transition, d’abris et de mobiliers temporaires inspirées par des villes comme Athènes et Tunis.
La rédaction tient à préciser que tout ou partie de cet article est extrait d'un communiqué de presse