Du 1er juillet au 1er octobre 2017, Jean-Pierre Raynaud sera le cinquième invité du MAMO (Marseille Modulor) après Xavier Veilhan, Daniel Buren, Dan Graham et Felice Varini.
L’artiste français a voulu un seul geste, une seule œuvre. Une flèche monumentale de 17 m posée à l’horizontale sur la terrasse en direction du gymnase :
“Je fais une exposition pour les oiseaux, pas pour les gens. Cette terrasse en altitude m’évoque un porte avion, une piste d’atterrissage pour soucoupes volantes, je veux la voir du dessus. La flèche noire comme une ombre pointera sur le MAMO qui renferme mon trésor, une série de pièces historiques importantes dans mon parcours. Cette flèche dit « c’est ici », l’événement est là, mais elle dit aussi « C’est moi ». Il s’agit de vanité au bon sens du terme. D’ambition et non de prétention. Je pose un signe sur cette architecture pour la confronter à mon échelle personnelle.”
Une intervention inspirée de sa recherche formelle entamée avec No Limit en Belgique, une flèche de 18 m de haut en acier posée sur la pointe, l’un de ces gestes qui interroge encore une fois notre capacité à dépasser la réalité par le rêve. Le MAMO présentera une sélection rétrospective effectuée par Jean-Pierre Raynaud avec entre autres une série d’Auto-Portraits, 100 containers renfermant les débris de la maison, 3 Cuves (1968), 3 Sens Interdits et la projection de La Maison de Jean-Pierre Raynaud, un film de Michelle Porte, (31 min / 1993).
La rédaction tient à préciser que tout ou partie de cet article est extrait d'un communiqué de presse