Ruedi et Vera Baur conçoivent une nouvelle identité graphique pour les 10 ans du Centquatre. Aidés dans leur design par Denis Coueignoux, Olivier Duzelier et Afrouz Razavi pour les supports, ils ont imaginé un concept graphique nouveau pour ce ‘‘lieu infini d’art, de culture et d’innovation’’ : un abri esthétique pour les publics et les artistes venant à la fois du quartier comme du monde entier.
Une identité graphique au carrefour du passé, du présent et du futur
Pour Ruedi Baur, soucieux d’intégrer au mieux l’histoire du Centquatre à sa réflexion, intervenir sur ce lieu, c’est aussi accepter de poursuivre l'un de ses chapitres passés. Ceux qui ont contribué à faire ce qu’il est aujourd’hui.
Mais c’est aussi cannibaliser ce passé, le digérer, pour le poursuivre avec les justes transformations que la situation nouvelle offrira. Il s’agira donc aussi d’un nouveau départ.
C’est tout naturellement que Ruedi et Vera Baur et leur équipe sont partis sur la notion de temporalité et l’ont intégré directement au coeur de leur proposition.
Spontanéité et simultanéité
Alors que nous vivons dans une société où la réservation est quasi systématiquement obligatoire, on sait pouvoir se rendre au Centquatre sans véritable dessein, sinon celui d’être là.
Vidéo de présentation de la saison, utilisant la nouvelle charte graphique de Ruedi Baur pour le Centquatre, par Io Baur
Mais n’oublions pas l’autre caractéristique un peu particulière de la culture du Centquatre : la simultanéité des rendez-vous multiples associée à la programmation dont les artistes sont la force.
Tous ces espaces temps coexistent et se retrouveront graphiquement autour d’un axe de temps célébrant la différence entre passé, présent et futur. C’est à dire entre trois types de narrations basées sur la différence entre hier, aujourd’hui et demain.
La rédaction tient à préciser que tout ou partie de cet article est extrait d'un communiqué de presse