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Evénement« Big time - Dans la tête de Bjarke Ingels » sort en salles ce mercredi en France. Plus qu'une monographie, le réalisateur danois Kaspar Astrup Schröder nous livre une ode au dépassement de soi.
"Big time - Dans la tête de Bjarke Ingels" - © Sonntag Pictures
"Big time - Dans la tête de Bjarke Ingels" - © Sonntag Pictures
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Nous connaissons ses bâtiments, mais qui connaît réellement celui qui les a imaginés et les a construit ? « Big Time - Dans la tête de Bjarke Ingels » c’est l’histoire d’un jeune adolescent passionné de bande dessinée, qui se retrouve projeté dans un monde sans case où tout semble possible, où l’imagination ne connaît pas de limite… Encore moins celle de l’architecte, que rien ne semble arrêter.

"Big time - Dans la tête de Bjarke Ingels" - © Sonntag Pictures

Un documentaire intime

Au fil des scènes teintées de couleurs tendres, celles de la nostalgie, on découvre un univers aussi extraordinaire que réel, dans lequel les pensées les plus extravagantes parviennent à se matérialiser. De la piste de ski sur le toit d’une usine de traitement de déchets, au plus haut "courtscraper" de New-York, Bjarke Ingels façonne le visage des villes sous le trait de la modernité, sans jamais s'en lasser :

“Le plus beau dans le métier d’architecte, c’est de construire des bâtiments. Il n’y a rien de plus fascinant que la construction de bâtiments. Le fait de concevoir quelque chose. On tente d’imaginer le genre de ville, de monde, qu’on voudrait habiter. Puis on le construit, brique par brique.”

Au delà des oeuvres architecturales, le film livre un personnage profondément humain, un esprit d’enfant enfermé dans le corps d’un homme mû par la peur de mourir. Une crainte permanente qui motive chacune de ses créations.

"Big time - Dans la tête de Bjarke Ingels" - © Sonntag Pictures

Une ode au dépassement de soi

Ce documentaire laisse transparaître une dialectique profondément humaine où le spectateur grandit et évolue « dans la tête de Bjarke Ingels ». De l’enfant candide entouré de ses deux parents au chef de la très renommée agence BIG fraîchement installée à New York, le film retrace le quotidien d’un homme qui, transit par la peur de l’échec, semble progressivement sombrer dans l’angoisse d’une fatalité certaine.

Mais une dialectique ne saurait se conclure sans une dernière phase, un « big time », celle de l’acceptation. Cette oeuvre cinématographique apparaît ainsi comme une ode au dépassement de soi. Une volonté qui se perçoit dans des édificess toujours plus hauts, ou, plus simplement, dans l’acceptation d’une vie qui n’est pas encore finie.

"Big time - Dans la tête de Bjarke Ingels" - © Sonntag Pictures

Marie-lys de Saint Salvy